Mon Expérience de Mort Imminente (French Translation of My Near-Death Experience)

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*** Ceci est un extrait de mon livre complet. Ce passage couvre les premiers moments que j’ai vécus hors de forme, et certaines de mes réalisations lors de mon expérience de mort imminente.

Personne, sauf peut-être l’athée le plus militant, n’aurait pu être plus surpris que moi au début de mon expérience de mort imminente. Les premiers moments en dehors de mon corps m’ont semblé excitants et électrisants, et mon esprit s’est mis à danser une petite gigue en réalisant que l’existence va bien au-delà du physique. Je me sentais à nouveau enfant, heureuse de voir ce qui allait suivre et heureuse que mon corps spirituel préserve l’essence de qui je suis, même si de toute évidence j’étais un peu préoccupée par ce corps physique sur la table d’opération.

Une musique soft-rock jouait à la radio, et mon dos avait une longue incision sanglante. La chirurgie est apparue plus brutale et sanglante que je ne l’avais imaginée, surtout de cette position avantageuse. Ma vision à l’extérieur de mon corps était à 360 degrés, je percevais donc la salle d’opération différemment que si j’avais été physiquement debout à côté de moi. Je pouvais voir au-dessus des médecins et de toute la salle d’opération tout à la fois sans ciller ni même faire usage de mes yeux. Là, dans cet espace avec les médecins, les infirmières, les techniciens chirurgicaux et d’autres, j’ai ressenti une joie doublée d’un choc incroyable en réalisant que tout ne meurt pas avec le corps.

Après m’être réjouie un moment, j’ai remarqué deux des êtres les plus intelligents que j’aie jamais rencontrés. Ils étaient très grands, environ deux mètres cinquante, androgynes avec les cheveux à hauteur d’épaule, et composés davantage de lumière que de forme solide. Je me réfère à eux comme à des anges seulement parce que je n’ai aucune autre terminologie qui sied à ce que j’ai vu. Ces anges appartenaient à une réalité plus élevée et nullement à un rêve ou à une hallucination.

J’ai fait l’expérience de milliers de rêves, mais c’était plus réel que n’importe quel moment de ma vie. Dans les rêves, le rêveur peut être pris dans un scénario qui semble réel, mais pendant l’intervalle où j’ai existé hors de mon corps, j’ai eu l’impression de voir le tableau dans son entier, ou du moins une vaste connexion intelligente qui m’avait échappé dans ma forme précédente. A la fac, j’ai pris du LSD à deux reprises et les hallucinations étaient mineures, plus vagues; rien de tel que cette expérience vivace. Je savais parfaitement que ce point de vue était plus réel que n’importe quelle réalité que j’avais connue dans ma vie physique.

Les gens veulent toujours en savoir plus sur ce à quoi ressemblaient les anges. Ils demandent: “Avaient-ils des ailes?” “Portaient-ils des vêtements?” “Comment saviez-vous que c’était des anges?”

Je ne sais pas si ces deux êtres étaient des anges, au sens biblique traditionnel. Je sais seulement que je les ai reconnus immédiatement comme des âmes incroyablement intelligentes dont la présence m’a donné une paix indescriptible. Ma propre conscience de cette nouvelle dimension semblait beaucoup plus limitée que la leur. La plupart de ce que je ressentais hors de mon corps dans la salle d’opération venait par impressions immédiates, comme un enfant jauge si un adulte est digne de confiance ou pas. Les anges étaient dignes de confiance et étaient là pour m’aider et me réconforter, aussi n’ai je pas remis en question leur autorité.

Ils m’envoyèrent des ondes d’intense lumière qui transféraient de nombreux messages à la fois. Une lumière émanait des yeux des anges vers mon corps spirituel, me permettant d’accéder à l’information plus vite que la transmission à haut débit la plus élevée possible. Les messages étaient donnés sous forme de pensées et de sentiments achevés, pas par des mots distincts. Le savoir qu’ils envoyèrent en ma forme non seulement me calma, mais a changé la façon dont je voyais la totalité de ma vie.

Les anges, ou messagers, n’étaient pas seulement capables d’interagir avec mon corps spirituel; ils ont également pu interagir avec les médecins et, plus important encore, à travers eux. Les médecins, très probablement, n’ont pas réalisé cette interaction. J’ai compris que ma conscience, mon sens du monde et ma capacité à expérimenter la joie grandissaient exponentiellement, moment après moment. Juste avant que le moniteur ne commence à émettre des signaux indiquant que mon cœur s’était arrêté, les anges ralentirent leur communication, me fixèrent intensément et dirent avec force: “Regarde ça!”

La même lumière qu’ils ont transmise dans mon corps spirituel, ils l’ont ensuite envoyée à travers le dos des médecins, à travers leurs mains, et dans mon corps physique. Ma forme corporelle a été instantanément modifiée et guérie d’une manière que les médecins n’auraient peut-être pas pu accomplir par eux-mêmes. En observant cette lumière, je savais que je retrouverais ma capacité de marcher, que les fragments d’os seraient prélevés dans ma colonne vertébrale, et que je me sentirais en bonne santé, vivante, et même pouvant à nouveau courir dans le futur. Les anges se sont retournés vers moi, laissant cette connaissance m’imprégner.

Pendant que les anges travaillaient sur mon corps, j’ai réalisé que les chirurgiens étaient des conduits de leur énergie et que l’énergie des anges participait fortement à ma guérison. Peut-être qu’un égo de chirurgien ne serait pas capable d’entendre cela, ou bien peut-être serait-il à même de reconnaître que l’esprit a fonctionné à travers lui. Je savais seulement que j’avais besoin de me souvenir de ce moment distinctement. Les anges voulaient que je comprenne qu’ils pourraient travailler à travers moi à l’avenir.

Tandis que les anges et les chirurgiens continuaient leurs efforts, mon corps physique brillait de lumière et d’énergie. Comme il était techniquement mort, je n’ai plus ressenti le moindre désir d’observer ma forme humaine et j’ai filé à travers les murs de l’hôpital, faisant juste une pause en aperçevant mon beau-père James. Ma mère l’a épousé pendant mes études et je n’avais pas vraiment eu l’occasion de le connaître. Je savais qu’il la rendait heureuse, donc j’étais contente qu’elle l’ait trouvé.

Je pensais qu’il était aussi féru de santé qu’elle, aussi fus-je surprise quand je l’ai vu s’arrêter au distributeur pour acheter une barre chocolatée. Il en a sorti un Snickers, ce dont j’ai toujours raffolé. Au lycée, j’ai parfois sauté des repas juste pour avaler un Snickers. J’ai pensé à la façon dont certaines nourritures me manqueraient probablement dans cette nouvelle réalité. Je ne savais pas pourquoi je passais du temps à le regarder, mais plus tard je reconnaîtrais que c’était un détail vérifiable de ma sortie de corps.

Même si j’ai réalisé que je laissais beaucoup de gens derrière moi, je me sentais libre, heureuse et plus paisible que je ne m’étais jamais sentie dans mon corps. La mort n’était pas effrayante, mais plutôt comme un voyage d’un pays à l’autre – une réalité libératrice, amusante, nouvelle, pleine de potentialité. Mon corps spirituel fila rapidement à travers l’hôpital et sortit dans le ciel nocturne au-dessus d’Austin. Je pensais à la prière hésitante que j’avais offerte en étant transportée dans l’ambulance. Je pensais à la façon dont j’étais libre et volais maintenant, d’une façon proche de l’oiseau que j’avais vu avant que la porte de l’ambulance ne se referma.

Dans cet espace de liberté, j’ai vécu un rapide examen de ma vie, comme si je feuilletais un livre que j’avais lu auparavant, ne voyant que les beaux moments forts. La lumière ne voulait pas que je revive la douleur que les autres m’avaient causée ou que j’avais provoquée moi-même. Toute la peine infligée à soi-même, le dégoût de soi, l’insécurité et la confusion ont été pardonnés par la force la plus aimante que j’ai jamais rencontrée. La peur et l’inquiétude sont devenues invisibles, comme un nuage qui s’évapore à la lumière du jour suivant. Ces concepts furent simplement effacés.

Après cette brève analyse, j’ai ressenti une compréhension et une union croissantes avec tous ceux que j’avais connus. Je n’avais pas été quelqu’un de particulièrement méchant à l’âge de vingt-deux ans. J’étais plutôt timide, incertaine, et passais beaucoup de temps à lire et à me perdre dans mes pensées et mes rêveries, m’ouvrant et me connectant aux autres seulement après plusieurs verres. J’avais déçu quelques personnes, mais je n’avais pas blessé très profondément qui que ce soit.

J’ai pu voir dans l’esprit de quelques-unes des personnes avec qui j’ai été serveuse à ‘Tres Amigos’ plus tôt cette année. Elles se demandaient pourquoi je ne parlais pas ouvertement avec elles. J’avais pensé qu’elles n’étaient pas particulièrement “cool” parce qu’elles étaient soit mères célibataires, soit plus âgées et mariées , au lieu d’être étudiantes comme moi. Nos seules interactions se passaient autour de la machine à margarita, alors que nous remplissions des gobelets en polystyrène de 16 onces déguisés en eau gazeuse, et riaient de la façon dont la nuit devenait plus supportable, et les pourboires ruisselaient plus généreusement, plus nous et nos clients buvions.

J’ai réalisé que j’évitais les gens qui n’étaient pas comme moi, et que j’avais manqué d’apercevoir un monde de connexion. Plusieurs fois leurs bons cœurs étaient inquiets pour moi, se demandant si je pouvais être déprimée ou triste pour des raisons qu’ils ne pouvaient pas tout à fait comprendre. Leur gentillesse était une forme d’amour. J’ai vu que j’étais, à tout le moins, passée à côté d’une ambiance de travail plus agréable à cause de mon esprit de chapelle et de mon orgueil. Plusieurs fois, les plus belles personnes imaginables peuvent travailler ou vivre juste à côté de nous et nous ignorons leurs luttes, leurs espoirs, leur lumière, du fait de nos insécurités ou de notre arrogance.

Après avoir éprouvé cette connexion avec quelques-uns de mes collègues et quelques autres, la lumière m’a ramenée à l’enfance. J’étais une enfant gentille (comme la plupart le sont) et profondément en accord avec la nature, même capable d’amadouer des lapins sauvages près de moi pendant que je jouais dans les buissons devant ma maison. La lumière m’a montré que tout le monde a besoin de passer plus de temps dans la nature pour guérir et devenir plus entiers, plus aimants et joyeux. J’ai vu que la plupart des gens se déconnectent de leurs âmes et se concentrent sur la survie au lieu de se faire plaisir et jouer. La nature peut aider les gens à renouer avec leur sens de la joie et de l’émerveillement.

Si je devais résumer la leçon principale de cette partie de l’expérience de mort imminente, je dirais que Dieu, ou la lumière, est une force d’amour qui ne veut pas que les gens se fassent du mal et désire vraiment que nous éprouvions de la joie et du bonheur dans nos vies. L’amour et la gentillesse sont les plus grands cadeaux que nous pouvons nous donner les uns aux autres. Tous nous faisons partie de cette lumière, mais nous oublions souvent comment aimer à cause de la peur.

Nous oublions comment marcher à travers ce monde telle la lumière. Nous sommes tous plus proches de Dieu en tant qu’enfants car dans notre innocence l’amour vient plus naturellement pour nous. Nous sommes joyeux dans nos interactions avec les animaux de compagnie, en regardant un oiseau dans le ciel, ou en regardant dans les yeux de nos parents. Nous sommes amoureux du monde et le monde est amoureux de nous. La plupart d’entre nous respiraient plus facilement étant enfants; nous vivions avec une conscience plus ouverte et plus étendue, et ressentions donc les choses plus intensément.

Après avoir éprouvé un plus grand sentiment d’unité et de compréhension avec les gens, j’ai ensuite passé quelques moments en enfance avec mon grand-père, Clyde. Il était la seule personne proche de moi qui était morte avant mon EMI. Pauvre campagnard, il m’avait pourtant toujours gâtée au mieux de ses moyens. J’ai sauté à l’arrière de son camion Chevy bleu et il nous conduisait lentement vers la lumière de Dieu. Mes pieds traînaient le sol à travers le trèfle brillant et l’herbe, remplis de lumière et plus verts et plus intenses que toute herbe que j’avais jamais rencontrée sur terre.

Grand-père était plus jeune et en meilleure santé que quand je le connaissais, et il pencha la tête par la fenêtre pour demander si je voulais continuer. J’ai hoché la tête. Le camion a décollé du sol et je me suis dirigée vers la lumière. À un moment donné, je n’étais plus dans le camion et mon grand-père n’était plus avec moi. J’étais très proche d’un amour que je ne peux pas décrire avec des mots. J’ai essayé d’écrire sur cette expérience tant de fois, mais je reste interdite et ne peux trouver le langage.

L’amour me manque. La lumière me manque. Une grande partie de moi n’a jamais voulu quitter la sécurité de cet endroit. Là, je n’ai ressenti aucun stress et plus d’amour que je n’aurais jamais imaginé possible. Je ressentais plus de joie et de contentement que même dans les moments les plus brillants que cette vie procura jamais, et je n’avais pas vraiment envie de retourner dans mon corps. Si une âme pouvait sourire, alors mon âme sourit et je m’endormis confortablement sans m’inquiéter. Je ressentais une absolue confiance dans cette expérience, un complet abandon.

En pénétrant plus profondément dans la lumière, j’ai vraiment ressenti les prières de ma mère, de mon père, de mes grands-mères et de quelques-unes de mes tantes. J’ai particulièrement éprouvé la prière d’une grand-tante qui a perdu une fille dans un accident de voiture. Je l’ai très clairement entendue prier et supplier Dieu que ma mère ne souffre pas de la douleur qu’elle eut quand elle a perdu sa fille. Cela m’a touchée, et j’ai presque souhaité revenir à cause de sa douce prière. J’ai trouvé amusant de ne ressentir aucune prière de la plus pieuse et religieuse de mes tantes, Tante Jackie. Je pense que ce que je ressentais davantage que les prières, c’était leur amour. Je savais qui m’aimait et ne voulait pas que je quitte la terre. Je savais aussi qui ne se souciait pas si je mourais, mais je ne portais pas de jugement sur cette information. Je comprenais l’expérience dans son intégralité, sa plénitude.

L’une des leçons les plus importantes que me transmit la lumière est que l’amour est tout ce qui compte. Bien que cela ressemble à un slogan hippie ou à une paraphrase des Beatles, le message m’a saturé à un niveau plus profond. Aucune interaction ne fait sens si l’amour n’y est pas attaché d’une certaine manière. Une prière n’a pas de sens sans amour. Un sermon n’a pas de sens sans amour. Une religion n’a pas de sens sans amour. La vie n’a pas de sens sans amour.

Les prières de ceux qui m’aimaient se sentaient comme un vent léger, ralentissant mon avancée vers la lumière. Bien que leur amour fût doux et me ramenât à ma vie sur terre, leurs supplications ne calmèrent pas mon désir de continuer à aller plus profond dans la lumière. J’ai toujours été une âme aventureuse, et ceci était la plus grande aventure que j’avais jamais vécue.

Comme je voyageais plus profondément au sein de la force la plus authentiquement bienveillante qu’on puisse imaginer, la lumière m’a dit de regarder en bas et a révélé une rivière. À côté de la rivière se trouvaient des milliers d’autres lumières qui étaient en quelque sorte liées à moi. J’ai regardé mon propre corps spirituel et j’ai vu à quel point il était devenu vaste et rayonnant. Je savais que j’étais devenue quelqu’un de différent de la jeune femme craintive, éreintée qui était entrée aux urgences plus tôt dans la journée.

La lumière a alors suggéré que je devais retourner dans mon corps et travailler en tant que professeure. En fait, la lumière ne suggérait pas simplement que je deviendrais enseignante, mais plutôt qu’il n’y avait aucune autre option pour moi. Je voulais discuter. Assurément, cette lumière, cette force qui m’aimait tant, devait savoir combien j’ai détesté grandir pauvre et voulais une carrière plus lucrative que la profession enseignante. Sûrement la lumière divine savait que j’étais timide et terrifiée de parler en public. Sûrement la lumière a compris que j’étais une féministe qui voulait éviter toutes les carrières traditionnelles pour les femmes. Même si je n’avais pas prévu de faire des études de droit immédiatement après l’obtention de mon diplôme universitaire, je m’étais imaginée dans les litiges en matière de fiscalité ou de faillite, n’importe quel type de loi qui ne m’obligerait pas à parler fréquemment devant les tribunaux.

J’avais tellement de questions sur les raisons pour lesquelles la lumière avait besoin que je retourne dans mon corps pour enseigner. Cependant, ce message serait mon tout dernier moment en présence de Dieu, et je n’ai pas eu droit à une seconde de plus auprès de cet amour plus grand que toute compréhension. L’idée de ma vie en tant qu’enseignante était maintenant gravée profondément dans mon cerveau; c’était une image étrangement joyeuse, bien que je ne comprenais pas pourquoi à l’époque. La vérité est que j’aurais préféré rester de l’autre côté, mais je n’avais pas le choix. La décision de revenir fut prise pour moi.

Revenir dans mon corps physique était comme être aspirée par un vent sombre. Je me sentais plus vivante étant morte. La plupart de la magie, de la lumière et de la beauté ont disparu, et mon corps s’est senti lourd, drogué et douloureux. Je ne voulais pas être coincée dans l’expérience limitée de ma forme corporelle avec mon vécu, mes histoires, mes pouvoirs de raisonnement, mes blessures psychologiques et infantiles.

En dehors de mon corps, j’étais à la fois moi-même et plus que moi-même, connectée à un incroyable flot d’information. Ce temps durant, j’en savais beaucoup plus que je ne le pourrais jamais en vivant dans cette seule perspective limitée. L’expérience d’un univers plus expansif et connecté a rendu mon expérience individuelle ennuyeuse et inadéquate. J’avais été à l’intérieur de tant d’autres esprits, et maintenant je n’avais que mon seul esprit pour appréhender la vie.

Copyright © Tricia Barker 2016

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Interview with Ed Salisbury

I enjoyed hearing some of the wisdom from Ed Salisbury’s three near-death experiences.  Ed Salisbury D. Div., F.D. is a hospice minister, yoga coach, and funeral director. Having experienced multiple NDEs, he’s been drawn to work closely with the dying. Ed has served on served on local and international association boards of directors for grief recovery, Near Death Experiencers (IANDS), funeral consumer, and hospice care organizations.

There was much to Ed’s story that we did not have time to cover.  I might have to do a follow-up video with Ed.  However, I hope that you enjoy the beauty that he shared in this conversation.

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Interview With Lisa Smartt

 

Lisa Smartt’s newest book, Words at the Threshold:  What We Say as We’re Nearing Death, includes a collaboration with Dr. Raymond Moody. I enjoyed talking with the linguist and writer, Lisa Smartt, and in this conversation we talked about after-death communication, how to relate to those who are transitioning from this earth plane, and how some of the phenomena at the end of life also relates to near-death experiences.

I loved hearing about some of the poetry inspired by her father in the afterlife.  Not only are the poems lovely, but they are a document and testament that love survives death.  I must say that as I write this, my grandparents on the other side are sending me much love and appreciation.  These bonds of love do survive death, and I want others to know this at a deep level.

raymond moody

 

 

Interview with Dorothy Rowe, Wellness Educator and Intuitive Consultant

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Dorothy Rowe, a wellness educator and intuitive consultant, offers wonderful energy healing webinars, distance healing sessions, and personal energy consultations. You can find out more about these opportunities from her website. 

Dorothy also has a YouTube channel with energy healing information about relationships, manifestation, and a variety of health concerns.  Personally, I have experienced a healing from one of her videos, so I encourage you to check out her offerings.

At the end of our conversation Dorothy offers a healing session for viewers. For me, this was a profound moment of this video, and I am pleased to share this video interview with you.

Dorothy Rowe

Interview With Howard Storm

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Howard Storm Interview

I enjoyed hearing Howard Storm’s perspective on life thirty-three years after his near-death experience in 1985 in Paris, France.   A while back, I wrote a book review of Howard Storm’s book My Descent into Death:  A Second Chance at Life, so it was great fun to get some of my personal questions answered in this interview.  I hope you enjoy this interview as much as I enjoyed it!

This is a picture of Howard Storm and his wife.  He will be speaking in Austin at the Wisdom of the Near-Death Experience March 23-25th.

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Interview with Houman Emami

I am pleased to offer an interview with Houman Emami. The following bio is taken from his blog.  To keep up with Houman Emami, please contact him through his blog.

Houman Z. Emami, a native of Iran (ancient Persia), has a continuing bright academic career in Philosophy and Religion, Holism and Consciousness, and a high-tech career in a number of startups. He has completed undergraduate studies in the above fields, within and without standard academic training, and he continues in his graduate and PhD thesis, “On Intuition & Theophanies”. His spiritual invocation began in early teens, which took him back to his early childhood visions, and to his native ancestral teachings of the East and Middle-East. Houman became an independent spiritual pilgrim in 2003, and has been traveling the world since. He now fully devotes his life within the education and application of wisdom teachings and transformation, with emphasis on one’s direct connection to Creator, as one interconnected whole, Unified Field, or Great-Holy- Sacred-Spirit-Mystery. Houman’s knowledge spans from various spiritual teachings, to honoring a particular heritage within a singular body of teaching. After leaving the academic world, and returning to it thrice, his approach has become more experiential, theory in service to practice. “Actions speak louder than words, and the heart’s silence speaks louder than both,” he often remarks, “Silence is the ground upon which love grows.”
Houman often sits in council with people of all walks; known and unknown; healers, teachers, and spiritually endowed parents and children, and assists in the development of new openings and possibilities. Due to his unique upbringing, childhood circumstances, and spiritual experiences, Houman has a deep interest in the development and education of children and parents, whose awareness of spiritual phenomena began in childhood.  One major medium employed as a practice is prayer in spirit, as one universal language of light, followed by various mediums, artistic expressions, and on occasion, interpersonal inquiry and dialogue.
His early awakenings began with a profound and conscious experience likened to the near death experience (NDE). The NDE awakening reminded him more fully of his life’s calling from age five, and he remembered all that proceeded from that age in the divine plan, walking them out and remembering them step by step. His journey has been one of the most overwhelming stories one might hear. Years later, these remembrances culminated into visionary experiences, and more specifically several miraculous events of awakening–theophanies; meaning divine interventions/encounters. Hi website is dedicated to some of his early writings; pilgrimages, insights, sharing, offering, inviting, teaching, and learning.
He aspires in leading a lifestyle that, as closely as possible, mirrors the lives of a number of mystics, divine philosopher sage scientists, in the way intended for him…with a strong conviction that all bodies of teachings, and modern society at large, are of a similar ancient origin, ancestry and tribe.
 (c) Copyright, December 2012. All Rights Reserved.  Houman Z. Emami is the copyright holder of all original contents. None of the content herein maybe used, digitally or otherwise, without prior written consent.   

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Interview With Robin Landsong

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Interview with Robin Landsong

Robin Landsong’s amazing story will touch the lives of many people around the world when her book is released.   Robin beautifully captures a shocking kidnapping that she survived which took her to Africa at the age of eight.  I am honored to be one of the readers of her book before its release, and I cannot wait for others to get the chance to read her book. I can’t rave enough about this book.  I cried.  My heart expanded with love, and I felt like I walked part of her journey with her.  Most of all, I felt great healing as I read her words.  I am certain that others will feel this as well.

As a survivor of trauma myself, I understood that this book is not an expose of her experience.  Rather, her book is a heartfelt, honest, moving memoir that will ultimately show readers how love can heal even the deepest of wounds. The love Robin Lansdong describes of the African mothers and fathers who sang to her and helped bring her back to life after the abuse of her kidnapper is particularly memorable.  The two near-death experiences she details in the book are also profound.

In my interview with Robin, we talk briefly about her experiences in Africa and her two near-death experiences. We also touch on the importance of healing from trauma.  Although I claim to feel a deep similarity with every near-death experiencer I interview, I am particularly inspired by Robin’s dedication to bringing more healing and light into the world.

Robin Landsong is an author, artist, medicine singer, and craniosacral therapist.  For more information about Robin’s up-coming book, her return trip to Africa, and her speaking engagements please check out her website. 

In this picture from Robin’s recent trip to Africa, the children are holding cards of her artwork. The backs of the cards say thank you in six local African languages.  The joy on all of their faces is precious.

robinandkids

 

Interview with Jeffrey Olsen

Jeff Olsen’s story has touched many people, especially those of us who have experienced the grief of losing a loved one.  In this interview, I got to hear about his connection to his son and wife in the afterlife, his afterlife journey, and a bit about the shared death experience his trauma doctor relayed to him.

Check out Jeff’s newest book titled Knowing: Memoirs of a journey beyond the veil and choosing joy after tragic loss.

Jeff Olsen and many others will be speaking at a symposium in Austin this March.  I will also be leading a workshop at this event.  For more information, here is a link.